mardi 30 août 2011
Créative - en kiosques.
... extrait du communiqué de presse :
Un nouveau magazine féminin arrive en kiosque ce mercredi 31 août !
Créative s’adresse aux femmes passionnées par l’univers du "fait maison" en quête d’inspiration, de recommandations et de conseils techniques. Loisirs créatifs, déco, mode, brico, jardin, cuisine : un concentré d’idées tendance et originales à faire soi-même grâce aux dizaines de réalisations étape par étape, pour les débutantes comme les amatrices averties du "Do it Yourself !".
... je vous en dirai encore plus lorsque je l'aurai eu en main!
Allez vite rejoindre le groupe de fan sur FB !
samedi 27 août 2011
SC n°102 - Le vent
Le thème proposé par l'Aiguille étourdie m'a tout d'abord paru... inaccessible, insaisissable..
Puis j'ai laissé parler en moi la part poétique, enfantine, joyeuse, créative...
(c'est bien cela l'objectif après tout)
J'ai maintenant deux petits moulins à vent pour décorer ma maison... et je pense que je vais en refaire en broche maintenant que j'ai trouvé la recette!
Bon week-end... et suivez le vent !
Puis j'ai laissé parler en moi la part poétique, enfantine, joyeuse, créative...
(c'est bien cela l'objectif après tout)
J'ai maintenant deux petits moulins à vent pour décorer ma maison... et je pense que je vais en refaire en broche maintenant que j'ai trouvé la recette!
Bon week-end... et suivez le vent !
Angelo
Dernière chez Asphodèle pour les les plumes de l'été.
La semaine dernière les G m'ont laissée sur le côté de la route, c'est donc avec plaisir que j'ai vu l'inspiration revenir après la cueillette en H :
HÉSITER – HURLEMENT – HUMAIN – HÉLICOPTÈRE – HIRSUTE – HÉCATOMBE – HONNEUR – HONGROISE – HASCHISCH – HARMONIE – HUMBLE – HÉRISSON – HYPOTHÈSE – HUMILIATION – HANTER – HARIDELLE – HASARD – HYÉMAL (E) ou HIÉMAL(E) – HALO.
L’hélicoptère approchait du but.
Depuis qu’il avait entendu parler de l’hécatombe survenue sur ce promontoire au milieu des Alpes, Angelo ressentait ce très ancien besoin de haschich. Ce besoin qui avait tant envahi ses heures sombres de la post-adolescence, quand l’envie de faire quelque chose de sa vie et l’appréhension de ne savoir par quel bout commencer avait fait de lui un être à la limite de l’humain, hors de toute vie sociale, hirsute et sale, cloitré dans sa chambre d’étudiant, ne sachant même plus dans quelle fac il était inscrit.
Jusqu’au jour où les hasards de l’existence lui avaient fait croiser celle de cette petite hongroise qu’il épouserait vite et dont il divorcerait presqu’aussitôt. Eva l’avait réveillé de sa torpeur en se moquant de lui. Drôle de technique de séduction. Le croisant alors qu’il se trainait jusqu’à son dealer, elle l’avait regardé brièvement et traité de haridelle. Dans son état peu loquace les contacts étaient rares et jamais désintéressés. Ce mot jeté sur son épaule l’avait donc arrêté dans sa course autodestructrice. Il s’était alors retourné pour la voir assise sur un banc, absorbée par la lecture de « l’élégance du hérisson ».
Les hurlements des survivants contrastaient avec l’harmonie quasi lunaire du lieu. Son équipier Jo avait hésité sur le marchepied de l’hélico, pressentant l’horreur de ce qu’ils allaient découvrir. Parmi les plantes hiémales autochtones se trouvaient dispersés les effets personnels de certaines victimes. Pour l’instant aucun corps, aucun autre signe de vie, juste les voix brisées qui appelaient.
Lorsqu’ils étaient arrivés au sommet de la Tournette, juste quelques minutes avant le levé du soleil, l’air était encore frais mais vibrait déjà du réveil de la faune. Ils se connaissaient depuis huit mois et c’était leur dernier week-end de célibataires, le samedi suivant ils seraient mariés. Angelo avait ressenti une forte angoisse tout le long de la randonnée nocturne, de la peur même. La présence de sa douce compagne ne palliait pas l’hostilité de la nature silencieuse. Une fois solidement assis au sommet, face à l’est, dans l’expectative impatiente de l’embrasement du ciel, son cœur s’était apaisé. Même les cris soudains des Pouillots Véloces ne parvenaient plus à entacher sa sérénité.
L’hypothèse annoncée par la radio était que l’assassin avait mis fin à ses jours. Mais après toutes ses années, Angelo avait appris à rester humble face à la folie meurtrière. Il mettait un point d’honneur à ne présumer d’aucune option, ne rien exclure, ne pas trop anticiper. Garder l’esprit ouvert et la tête froide lui avait évité bien des humiliations dans lesquelles il voyait encore ses collègues s’empêtrer régulièrement.
Lui-même avait eu envie de devenir flic en allant ouvrir une main-courante pour violence conjugale.
L’ampleur de ce qu’on pouvait appeler un charnier était telle qu’il débrancha sa fibre empathique. Il fallait s’occuper des survivants et découvrir le fin mot du mobile qui avait guidé la machette du meurtrier.
Les victimes n'étaient pas plus âgées qu’eux cette année là. Certains avaient perdu la raison ou la vie, à l’âge où il avait cru renaitre entre les bras pâles d’Eva.
Le plus important était de ne passer à côté d’aucun indice, de panser chaque plaie visible ou invisible, ne rien laisser derrière soi… puis prendre du recul. Rares étaient les affaires où la vérité apparaissait immédiatement. Il fallait de toute façon se méfier des apparences. Il pouvait même envisager qu’une des victimes présumées soit en fait le coupable.
Présumé. Présumer. Ce mot résonnait toujours douloureusement dans sa tête. Mais c’était son métier. Cette page là de sa vie privée était tournée depuis longtemps. Depuis longtemps d’ailleurs elle n’était pas venue le hanter aussi cruellement.
Longue journée de travail et d’effort vers l’oubli.
Il quitta le dernier ce lieu d’ombre et de drame.
Le halo de la lune, derrière les nuages, l’accompagna jusqu’à sa solitude.
vendredi 26 août 2011
dimanche 21 août 2011
SC n° 101 - Dessous de verres
La saison est idéale pour s'équiper : les apéros succèdent aux barbecue... inutile d'envisager de faire attention à sa ligne, on y pensera à la rentrée!!!
Mais chez nous c'est bonne franquette avec les amis : les dessous de verre ne sont pas forcément notre tasse de thé... sauf quand on trinque en tête à tête...
Mais chez nous c'est bonne franquette avec les amis : les dessous de verre ne sont pas forcément notre tasse de thé... sauf quand on trinque en tête à tête...
Ils sont réversibles car on ne boit pas toujours de la grenadine ou du rouge :)....
vendredi 19 août 2011
Mes Supers Coups de Coeur
Merci de toutes vos super-participations !
Vous êtes tous dignes d'arborer la carte des SC sur vos blogs
Une mention spéciale pour le Super Pitichat de Bidouille et Ronchonchon.
... je rajoute les liens ou photo des retardataires dans le message d'origine !!!
Cette semaine cela se passe chez Isabelle !
Vous êtes tous dignes d'arborer la carte des SC sur vos blogs
Une mention spéciale pour le Super Pitichat de Bidouille et Ronchonchon.
... je rajoute les liens ou photo des retardataires dans le message d'origine !!!
Cette semaine cela se passe chez Isabelle !
lundi 15 août 2011
SuperAdis ! (SC n°100 inside)
En hommage au n°1 des Serial Crocheteuses, voici SuperAdis... mon super-héros du 100ème SC !
... qui peut devenir le super-hochet d'un tout petit si on lui enlève sa cape, car j'ai glissé un ksskss dans son corps.
Ensemble nous allons sauver le monde !
... et les images sont accrochées dans le Musée.
... qui peut devenir le super-hochet d'un tout petit si on lui enlève sa cape, car j'ai glissé un ksskss dans son corps.
Ensemble nous allons sauver le monde !
... et les images sont accrochées dans le Musée.
2225
C'est le nombre de pages lues lors de mes deux semaines de congés en Corse :
4 livres dont je n'ai pas regretté la sélection :
Margaux, Zero défauts... Ou presque... de Isa Lise
Le voisin de Tatiana de Rosnay
Un monde sans fin de Ken Follett
Les yeux jaunes de crocodiles de Katherine Pancol (fini depuis)
Margaux, Zero défauts... Ou presque... de Isa Lise
Le voisin de Tatiana de Rosnay
Un monde sans fin de Ken Follett
Les yeux jaunes de crocodiles de Katherine Pancol (fini depuis)
samedi 13 août 2011
Francis
Vous me savez friande de bonnes excuses pour jouer avec la langue française, et il s'en trouve quelques uns sur le web pour inciter les timides comme moi à se débaucher avec quelques mots...
J'étais, depuis juillet, au désespoir que c'en soit la pause estivale ... jusqu'à ce que je découvre qu'Asphodèle avait pris le relai par les plumes de l'été.
J'ai emporté dans mon panier sa récolte de mots en F (FANTASQUE – FARIBOLES – FARANDOLE – FEU – FAUVE – FRIMAS – FOND – FOLIE – FIRMAMENT – FOULE – FAON – FASCINATION -FRICANDELLE – FIÈVRE – FRÉNÉSIE - FAKIR.)
... en j'en ai joué pendant quelques lignes
Chaque après-midi des ses vacances, les frimas de décembre poussant la famille à se cantonner dans les pièces les plus chaudes de la vieille maison, Francis quittait à pas feutrés le petit salon où Mamy faisait la sieste devant un petit feu de cheminée. Quand il y pensait, ça lui faisait un drôle d’effet de constater à quel point le rythme de vie des vieux ressemblait à celui des nourrissons, repas et sieste en étant les principales ponctuations. Mais à celle heure-ci, point d’atermoiement, le temps est compté, un seul objectif : le grenier.
Papy et Mamy avaient gardé tous les costumes de leur jeunesse, du temps où leurs caractères fantasques étaient mis au service de la scène, où ils vivaient avec frénésie un personnage après l’autre. S’installant dans chaque étape comme si c’était un immense théâtre. Jouant de leurs charmes à la ville comme à la scène. Partout où ils passaient, ils captivaient la foule au premier mot, au premier regard. Il faut dire qu’ils vivaient alors chaque représentation comme si ce devait être la dernière.
La raison pour que cela s’arrête brusquement restait un secret qu’ils n’avaient jamais confié.
Francis aimait à poursuivre les rêves d’antan au fond des malles du grenier. La farandole des plumes de paon, le défilé des sacs en peau de faon, les rivières de froufrous, les piles de chapeaux… un jour chanteur de charme, un autre fakir ténébreux, tour à tour dompteur de fauves ou commandeur, jeune premier ou même duègne… la fièvre du jeu était contagieuse, faisant fi des effluves de naphtaline. Son appareil photo numérique stabilisé dans un angle de la pièce il reproduisait les précieuses affiches ou photos de journaux qu’il avait retrouvés dans une valise en carton.
Jusqu’à la mort de Papy l’année dernière, Mamy avait gardé au bord des yeux ce petit grain de folie qui exerçait sur Francis une fascination indéfectible. Et cette étincelle embrasait littéralement son visage juste ridé lorsque son petit-fils s’asseyait à côté d’elle, posait une main sur la sienne et lui lançait le regard avide qu’elle connaissait si bien.
A présent il ne lui restait plus que quelques brides de son passage au firmament. La gloire était morte avec l’amour de sa vie. Sur l’insistance de Francis elle racontait ces petites choses comme autant de fariboles, aussi peu importantes qu’un reste de fricandelle. De se raconter comme de vivre elle en avait perdu le goût. Ses yeux pleuraient lorsqu’elle feuilletait les albums en couleur recréés dans son sommeil, mais son cœur essoufflait ses derniers sursauts voyant revivre son avenir passé.
Aurait-elle la force, avant qu’il ne soit trop tard, de léguer les abysses de son histoire à cet enfant qui leur ressemblait tant ?
Papy et Mamy avaient gardé tous les costumes de leur jeunesse, du temps où leurs caractères fantasques étaient mis au service de la scène, où ils vivaient avec frénésie un personnage après l’autre. S’installant dans chaque étape comme si c’était un immense théâtre. Jouant de leurs charmes à la ville comme à la scène. Partout où ils passaient, ils captivaient la foule au premier mot, au premier regard. Il faut dire qu’ils vivaient alors chaque représentation comme si ce devait être la dernière.
La raison pour que cela s’arrête brusquement restait un secret qu’ils n’avaient jamais confié.
Francis aimait à poursuivre les rêves d’antan au fond des malles du grenier. La farandole des plumes de paon, le défilé des sacs en peau de faon, les rivières de froufrous, les piles de chapeaux… un jour chanteur de charme, un autre fakir ténébreux, tour à tour dompteur de fauves ou commandeur, jeune premier ou même duègne… la fièvre du jeu était contagieuse, faisant fi des effluves de naphtaline. Son appareil photo numérique stabilisé dans un angle de la pièce il reproduisait les précieuses affiches ou photos de journaux qu’il avait retrouvés dans une valise en carton.
Jusqu’à la mort de Papy l’année dernière, Mamy avait gardé au bord des yeux ce petit grain de folie qui exerçait sur Francis une fascination indéfectible. Et cette étincelle embrasait littéralement son visage juste ridé lorsque son petit-fils s’asseyait à côté d’elle, posait une main sur la sienne et lui lançait le regard avide qu’elle connaissait si bien.
A présent il ne lui restait plus que quelques brides de son passage au firmament. La gloire était morte avec l’amour de sa vie. Sur l’insistance de Francis elle racontait ces petites choses comme autant de fariboles, aussi peu importantes qu’un reste de fricandelle. De se raconter comme de vivre elle en avait perdu le goût. Ses yeux pleuraient lorsqu’elle feuilletait les albums en couleur recréés dans son sommeil, mais son cœur essoufflait ses derniers sursauts voyant revivre son avenir passé.
Aurait-elle la force, avant qu’il ne soit trop tard, de léguer les abysses de son histoire à cet enfant qui leur ressemblait tant ?
vendredi 12 août 2011
SC n°100 - Les Supers-Héros
Voila 100 semaines que les Supers-Héros du crochet se donnent rendez-vous dans différents supers-coins de la bloggosphère pour titiller leur super-créativité...
Pour fêter cet évènement super-planétaire, je vous convie à inventer votre super-héro... à vous de choisir sa super-tenue, ses supers-pouvoirs et n'hésitez pas à nous raconter ses supers-aventures....
Pour fêter cet évènement super-planétaire, je vous convie à inventer votre super-héro... à vous de choisir sa super-tenue, ses supers-pouvoirs et n'hésitez pas à nous raconter ses supers-aventures....
tous ensemble nous allons sauver le monde :
Marcellou
Stéphanie bricole
Isabelle Kessedjian
A kind of magic
Marjolaine
Pas de temps pour soi
Lili est folle
L'aiguille étourdie
Lali
Lea la Miss
Bidouille et Ronchonchon
Oeil2Cha
Vicente
Nathalie aime
Kitouchy
Bricolente
Mamyjo
Louluenn
Valentyne
Pique Pique et Colegram
... et deux retardataires annoncées :
Annacarambole
qui est en vacances sans ordi et dont voici le super héros
"Super Crocheteur" en hommage à nos hommes crocheteurs (Vincente et Olti)
Marcellou
Stéphanie bricole
Isabelle Kessedjian
A kind of magic
Marjolaine
Pas de temps pour soi
Lili est folle
L'aiguille étourdie
Lali
Lea la Miss
Bidouille et Ronchonchon
Oeil2Cha
Vicente
Nathalie aime
Kitouchy
Bricolente
Mamyjo
Louluenn
Valentyne
Pique Pique et Colegram
... et deux retardataires annoncées :
Annacarambole
qui est en vacances sans ordi et dont voici le super héros
"Super Crocheteur" en hommage à nos hommes crocheteurs (Vincente et Olti)
et pour finir :
Chapline et son Mr Tricot !
et pour re-re finir :
mardi 9 août 2011
SC n°99 - La Trousse
Eclats nous demande de penser à la rentrée scolaire...
Heureusement ces années là sont bien loin derrière moi, et mes filles s'y préparent encore avec le plus grand sourire... par contre, elles ne sont plus si enthousiastes à l'idée d'avoir des accessoires faits par Maman.
Alors je n'ai pas crocheté une trousse d'école.
J'ai saisi l'occasion pour tenter une technique qui me fait de l'oeil depuis un moment : le feutrage.
J'ai pioché dans mon stock une pelote de Rowan Belle Organic dk - 50% laine - 50% coton
Ce fil se crochète normalement en 4, mais je l'ai crocheté en 6 pour faire 2 galettes de 13cm de diamètre.
Une pincée de laine cardée, quelques gouttes de broderie, un soupçon de fermeture éclair...
La liste des bonnes élèves, c'est par ici.
Heureusement ces années là sont bien loin derrière moi, et mes filles s'y préparent encore avec le plus grand sourire... par contre, elles ne sont plus si enthousiastes à l'idée d'avoir des accessoires faits par Maman.
Alors je n'ai pas crocheté une trousse d'école.
J'ai saisi l'occasion pour tenter une technique qui me fait de l'oeil depuis un moment : le feutrage.
J'ai pioché dans mon stock une pelote de Rowan Belle Organic dk - 50% laine - 50% coton
Ce fil se crochète normalement en 4, mais je l'ai crocheté en 6 pour faire 2 galettes de 13cm de diamètre.
Puis j'ai passé ces galettes à la machine, je les ai séchées à plat entre 2 torchons et 2 dictionnaires.Une pincée de laine cardée, quelques gouttes de broderie, un soupçon de fermeture éclair...
j'ai à présent une petite trousse ronde de 10cm de côté... et je suis ravie de cette expérience!La liste des bonnes élèves, c'est par ici.
dimanche 7 août 2011
SC n°98 - Escargot
C'est avec un peu de retard que je publie la photo de mon escargot...
Ça se passait la semaine dernière chez Isabelle mais je n'avais alors qu'un pitoyable accès à Internet!
Merci à Isabelle d'avoir fait un article pour ma cagouille des sables !
Le défilé tranquille des gastéropodes à coquilles...
Ça se passait la semaine dernière chez Isabelle mais je n'avais alors qu'un pitoyable accès à Internet!
Merci à Isabelle d'avoir fait un article pour ma cagouille des sables !
Le défilé tranquille des gastéropodes à coquilles...
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