Que cette image fasse le tour du monde.
J'ai beaucoup plus de respect pour un Guerrier qui protège la Vie
-pour nous, pour nos enfants, nos petits-enfants et pour les générations
futures- que pour une civilisation superficielle et ses intérêts personnels !
Pendant que les magazines et les chaînes de télévision parlent de
la vie des célébrités, le Chef de la Tribu des Kayapo a reçu la pire nouvelle
de sa vie : Dilma, la présidente du Brésil, a donné son approbation pour la
construction d'une énorme centrale hydroélectrique (la 3ème plus grandes au
monde).
C'est la sentence de mort pour tous les peuples vivant prêt du
fleuve, car le barrage inondera environ 400 000 hectares
de forêt. Plus de 40 000 Indiens devront trouver de nouveaux endroits où vivre.
La destruction de l'habitat naturel, la déforestation et la disparition de
plusieurs espèces sont des faits !
Ce qui me retourne l'estomac, me fait honte de faire partie de
cette culture occidentale, est la réaction du Chef de Tribu des Kayapo
lorsqu'il apprend la décision -son geste d'impuissance devant l'avance du
progrès du capitalisme, une civilisation moderne qui n'a aucun respect pour les
cultures différentes de la leur...
Mais nous savons qu'une image vaut mille mots, et montre le
véritable prix à payer pour la "qualité de vie" de nos bourgeois.
Habituellement, lorsqu'il se passe des monstruosités dans le
monde, Avaaz m'envoie une demande de signature pour une pétition. Mais là,
rien. Vous me direz qu'il ne s'agit que de 40 000 indiens… Evidemment, à côté
de millions de personnes, ce n'est rien. Et pourtant ! Ces indiens sont les
derniers de civilisations anciennes, leur mode de vie diffère profondément des
nôtres et sont ancrés dans des valeurs que nous méprisons parfois, nous qui
sommes si fiers de produire, fiers d'avoir de l'argent, fiers de progrès dont
on se demande si nous avons vraiment raison d'en tirer un orgueil quelconque.
Eux vivent encore simplement, ne connaissent pas les smart phones ou autre
gadget indispensable mais leur vie est harmonieuse, dans une nature jusque-là
préservée. Et au nom de quoi va-t-on leur enlever cela, les obligeant à partir,
changer radicalement de mode de vie ?
Est-ce à dire qu'il n'y a plus dans notre monde de place pour ceux
qui vivent différemment, que tout doit être aplani, que chacun, au nom de la
mondialisation, doit perdre son identité, sa façon de vivre.
Je vous en prie, si cela vous indigne, copiez le texte ci-dessus
et faites-le parvenir à tous ceux que vous connaissez ou cliquer sur le lien.
Signer la pétition de Raoni contre le projet Belo Monte