mercredi 29 février 2012

Pour ma pomme

un fruit déjà joliment décliné par les serial-crocheteuses...
mais ce n'est pas de ma faute si mon premier fruit préféré est la mangue et qu'une mangue ce n'est pas sexy à crocheter !
mon deuxième fruit pref-de-pref est la pomme.. la croquante, la juteuse, celle qui fait saliver et se déguste à toute heure de la journée!

Alors voilà mon fruit


pour la 18è des Serial Crocheteuse pour Mango... je l'assume et la porte en sautoir trèèèèèès long
avec un sautoir simple de perles noires et un autre en crochet et perles colorées...
sur un haut noir c'est une tuerie !

Et une grosse pensée pour Isa qui n'a pas du connaitre le fameux adage "An apple a day, keeps the doctor away" (une pomme par jour garde le docteur au loin)... courage avec ta grippe, Isa !

mardi 28 février 2012

Ensemble pour les restos

parce que les enfoirés ne passent pas tous les ans à Montpellier pour un concert de oufs !
parce qu'il y a quand même toujours des milliers de bénéficiaires qui comptent sur nous
parce qu'il y a peu d'associations qui répondent au besoin vital d'autant de personnes
et parce que ceux qui devraient trouver des solutions pérennes détournent le regard après chaque élection...




plus d'infos sur www.ensemble-pour-les-restos.fr

jeudi 16 février 2012

Verdi


C'est un piaf (pas un Piou) de la race des canaris
malheureusement il a peur de notre chien, Cookies,
alors il a voulu venir au bureau avec moi ce matin,
et il persiste à penser que ma fleur est une vraie

quand il n'est pas en train de se gaver...
(heureusement il a quand même du mal à ouvrir la boite!!!)
bref il est intenable !

vous avez compris?
il s'appelle Verdi parce qu'il chante ... et parcequ'avant il était jaune !

Il rejoint la bande des animaux de compagnie rassemblée chez Isabelle kessedjian, sous la houlette de Mango pour la 16è fois !

mercredi 15 février 2012

mon QR-Code

Au boulot on est en plein recrutement,
Sur un CV, un gars avait glissé un QR Code sous sa photo.
La semi-geek que je suis n'a pas résisté à la curiosité: ayant un smartphone et l'application Mobiletag

Taggez moi !

Barcode generated by TEC-IT

ça ne sert à rien... mais ça m'amuse !
tag créé sur :
Barcode Software

lundi 6 février 2012

2ème semaine internationale du Fil de Rue

Plus de détails à venir sur le blog collectif dédié: ^ Fil 2 Rue ^, mais en gros, prenez date : la deuxième édition de la semaine inter-nationale du Fil de Rue est prévue du 19 au 25 mars 2012!

dimanche 5 février 2012

Happy day (et Giveaway)

Aujourd'hui j'ai soufflé mes ... bougies.




... en fait j'ai passé le week-end à me faire gâter par ma petite famille et un couple d'amis m'ayant fait la surprise de venir de Paris.

Mais je pense à vous quand même, car c'est le jour du tirage au sort pour le Giveaway de janvier !
Il y a donc eu 3 commentaires à l'article en question. Après avoir enlevé les doublons et mon commentaire, il restait 33 participations.
J'ai rentré l'info dans le mode de tirage de nombre au hasard....
et le sort a désigné... Vero  qui a choisi l'Infinity!

Désolée pour toutes les autres... il y aura probablement d'autres jeux plus tard.

Bonne soirée.

jeudi 2 février 2012

Francis #2


A la ville, ils n'avaient besoin d'aucune autre compagnie que celle qu'ils s'apportaient l'un à l'autre. Depuis ce jour de janvier, où une annulation de train les avait laissés démunis sur le quai d'une gare.

Yvonne particulièrement s'était sentie désorientée. Elle l'avait préparé ce départ, elle en avait prévu toutes les étapes. Elle avait essayé d'anticiper les obstacles, constitué son pécule franc après franc, caché la préparation de son bagage, tourné mille fois dans sa tête les mots qui expliqueraient à ses camarades et enseignantes son absence constatée.
Elle n'avait pas pensé que ce beau parcours, cette aventure rêvée pourrait se trouver perturbée par les premières chutes de neige. Quelques flocons la séparaient à présent de son but et elle se sentait perdue.
Elle se devait de lutter contre la panique qui n’apportait rien de bon. Pour cela elle avait conçu une technique bien à elle. Elle commença donc par la phase d’introspection. De quoi as-tu peur ? Tu ne vas pas reculer au premier obstacle ? Veux-tu vraiment retourner dans ce foyer où personne ne te comprend ? Regarde autour de toi, tu n’es pas seule. Regarde devant, vers l’avenir et va, chaque pas à son heure, chaque étape en son temps, peu importe le rythme.
Elle entama alors l’étude précise de ses compagnons d’infortune. Un couple, visiblement préoccupé, débattait sur la décision à prendre. Un grand-père rassurait son petit-enfant en lui chatouillant les joues de ses moustaches blanches. Plus loin, assis seul sur un banc, un jeune homme ne semblait pas perturbé par les évènements, tout absorbé dans la lecture d’un ouvrage épais à la couverture en tissu vert-anglais.
Et c’était tout.
Personne d’autre à cette heure dans la petite gare de Provence.
Seul ce jeune inconnu partageait un peu de sa solitude, bien qu’il soit en compagnie de son livre.
Elle ne distinguait pas son visage tout plongé qu’il était dans sa lecture. Son corps était parfois parcouru de frissons. Sans doute avait-il un peu froid.
Allait-elle trouver le courage de l’accoster ?
Une toute petite valise était posée à ses pieds. Que ses pieds paraissaient grands,… et fins à la fois.
Elle se sentait intimidée par cet homme. Il faut dire qu’au pensionnat elle n’avait été en contact qu’avec des femmes. N’étant jamais malade elle n’avait même pas eu affaire au Docteur Pouillon, dont le cabinet occupait un pavillon au bout de la rue et où les autres pensionnaires allaient souvent se réfugier quand l’ambiance était trop lourde.
Elle s’approcha un peu, se donnant le temps de réfléchir à ce qu’elle allait lui dire.
Ses chaussures étaient pleines de boue. Il avait dû faire route à pied avant d’arriver sur ce quai.
Il ne fallait pas le fixer trop longtemps, ne pas le mettre mal à l’aise.
Mais elle ne put s’empêcher de se tourner vivement vers lui lorsqu’elle l’entendit chanter.
Sa voix pénétra ses entrailles. Elle se sentit attirée par sa chaleur douce et profonde.
Il leva les yeux vers elle, ferma son livre tout en chantant, et son chant se transforma en paroles.
- Mademoiselle, ce contretemps me donne l’opportunité de vous offrir une petite soupe de tomate.
Sans qu’elle ait le temps de répondre elle se trouva inexorablement entrainée à travers la station. Il portait sa propre valise au bout du bras gauche et celle d’Yvonne dans la main droite. Elle ne savait comment il parvenait quand même à être prévenant et lui ouvrir les portes.
Dans le petit café-hôtel de l’autre côté de la place ils trouvèrent un abri douillet pour faire connaissance. « Le nid de la mésange bleue » était tenu par un octogénaire en manque de tendresse. Il était devenu veuf suite à une piqure de scolopendre quand ils vivaient en Afrique. Il avait toujours pensé que sa déformation du thorax le ferait partir en premier, et puis la solitude. Depuis il s’était installé là et ne se lassait pas de s’émouvoir des troubles vécus par ses clients. Il s’en passait autant chez lui que sur le quai de la gare. Les retrouvailles et les séparations vivaient souvent une étape autour de ses petites tables en bois. Et il se sentait continuer à vivre à travers elles.
Avant qu’ils aient eu le temps de se demander si c’était une erreur, Yvonne et André se trouvèrent tant de points communs, tant de rêves partagés qu’ils les envisageaient déjà ensemble. La mésange leur offrit l’asile de son nid en attendant le premier train du matin.

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après de nombreux mois sans trouver mes mots, je me suis de nouveau prise au jeu.
l'épisode d'aujourd'hui sera peut-être un jour relié à celui-ci.

récolte de mots chez Olivia Billington

Des mots, une histoire n°54.

Les mots imposés : erreur – tendresse – train – thorax – scolopendre – lutte – inconnu – inexorablement – boue – pavillon – compagnie – foyer – neige – étude – mésange – flocon – accoster – désorienté – parcours – tomate – chanter – gare – livre